Accueil > Mouvements sociaux > Classes pour non-francophones en danger
Rassemblement mercredi 24 à 14h DSDEN 8 rue Claude Bernard à Bobigny
mardi 23 janvier 2018
Nous publions ici l’appel de l’assemblée générale pour la défense des classes d’accueil, et des syndicats CGT, FO, SUD et SNES avec le soutien de la LDH, du RESF et de la FCPE :
RASSEMBLEMENT
Mercredi 24 Janvier à 14h,
devant la DSDEN, 8 rue Claude Bernard à Bobigny
La situation des élèves allophones du 93 est inacceptable !
Des temps d’attente, et des refus de scolarisation inacceptables
Alors que l’affectation des élèves allophones a été catastrophique en cette rentrée, avec des classes restées vides pendant des semaines, l’institution met toujours des mois voire un an à affecter certains élèves pourtant testés et orientés par le CIO.
Dans le même temps, on refuse totalement la scolarisation à des élèves majeurs isolés.
Des UPE2A sont déjà pleines dans le département.
Nous demandons :
Des ouvertures de CLA et NSA en collèges et lycées sur tout le département en nombre suffisant ;
Des procédures d’affectation rapides, efficaces et transparentes
Contre une inclusion subie, pour un véritable enseignement adapté
La DSDEN prétend « inclure » les élèves allophones en supprimant les classes d’accueil. En réalité elle diminue les moyens attribués à ces élèves à besoins particuliers. Pour un véritable enseignement
adapté aux rythmes et besoins de chaque élève, il faut :
La transformation de toutes les UPE2A en CLA, avec 26h en collège, et 32h en lycée ;
Une intégration correspondant au parcours individuel de l’élève ;
La double inscription des élèves en classe ordinaire, avec respect des seuils ;
6h de soutien exNF dans tous les établissements accueillant des élèves allophones.
La mobilisation du printemps 2017 a permis d’obtenir 5 ouvertures d’UPE2A, ainsi que de retarder la disparition des CLA, mais les conditions d’une scolarisation correcte des élèves allophones sont loin d’être remplies. Continuons à nous mobiliser face à notre État qui se soucie moins des élèves que de faire des économies.