Est-Ensemble, l’abdication culturelle

L’accès à la musique et aux vidéos à Bondy ne sera donc plus possible que les mercredis et samedis à partir de maintenant. Aucune durée ou date limite n’est indiquée. Bonjour l’accès à la culture. Bonjour le service public.

Jamais un tel charcutage de ce service culturel n’avait eu lieu tant que la bibliothèque était sous gestion municipale. Un transfert à Est-Ensemble, et, hop, fermeture « par manque de personnel » ! Que faut-il en conclure ? Qu’Est-Ensemble ne sait pas gérer les personnels ? Qu’Est-Ensemble préfère dépenser son budget en frais de représentation, de communication et de petits fours plutôt qu’en emplois culturels ? Qu’Est-Ensemble engendre tellement de souffrance au travail que tout le monde est en arrêt de travail ? Un mélange de tout ça ?

Décidément, Est-Ensemble est vraiment une belle réussite. On avait déjà eu la démonstration de l’allégeance de ses élus aux intérêts privés de Veolia avec la pantalonnade de l’adhésion au SEDIF et de la gestion privée de l’eau. On avait vu les inscriptions à la bibliothèque de Bondy totalement désorganisées, rendues complètement incompréhensibles, même pour les agents de la bibliothèque ! On avait vu les tarifs du cinéma André Malraux exploser. Ceux des piscines bondynoises également, l’obtention d’un pass d’abonnement à la piscine devenant quant à elle un parcours du combattant, le site d’Est-Ensemble dysfonctionnant gravement.

Maintenant, Est-Ensemble ferme les services publics culturels.

L’intercommunalité était supposée « mutualiser les moyens », « réduire les coûts », « améliorer les services publics ». La réalité est toute autre : l’intercommunalité sert à créer des prébendes, des postes à distribuer aux « copains », et de nouveaux moyens de gaver ces oligarques qui nous servent de classe politique.

Panneau sur la bibliothèque Denis Diderot de Bondy