jeudi 24 septembre 2015, par . ,
Révélant la vraie nature du Front national et d’une bonne partie de ses responsable, un élu rosnéen de ce parti vient de se lâcher sur Tweeter : non content de regretter publiquement l’abrogation de la peine de mort, sans doute par sympathie avec l’Arabie saoudite et d’autres Etats aussi progressistes, il met en cause en cause « le juif Badinter ». Et déplorant la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse qui a sauvé tant de femmes des angoisses et des drames provoqués par les pratiques clandestines, il dénonce les « massacre de nos enfants » qu’aurait commis « la juive Simone Weil ».
Nous ne contestons pas ici l’expression de ces opinions : elle relèvent de la liberté d’expression. Et nous défendrons toujours le droit pour chacun de dire des inepties ou des contrevérités. Mais nous condamnons fermement le caractère ouvertement antisémite des propos tenus, d’autant que cet élu est coutumier de propos racistes et outranciers visant des personnalités publiques en raison de leurs origines et de leur religion réelles ou supposées.
M. Pailhoux nous replonge dans les années trente, aux prémices d’un temps où la violence verbale et raciste de l’extrême droite était le prélude tragique des rafles, des déportations et de l’extermination.
Nous demandons aux élus et en particulier au maire de Rosny, de condamner avec la plus grande vigueur une telle dérive et de tels propos publics qui constituent un délit aux yeux de la loi.
Nous appelons à la démission immédiate de cet élu sans attendre que les poursuites judiciaires que nous mettons dès ce soir à l’étude ne le condamnent à l’inéligibilité pour incitation à la haine raciale.
Le compte de Pierre-Claude Pailhoux sur Tweeter : @PCPAIL
Rosny-sous-Bois, le 24 septembre
Contact : section locale de la LDH / ldh-bnrb@ldh-france.org / 06 89 30 86 15